Mercredi 15 avril, s’est tenue en préfecture la troisième réunion de crise consacrée à la situation économique dans le département. L’occasion d’un point sur les dispositifs d’aide aux entreprises.

Alors que la France est entrée dans sa 4e semaine de confinement, les dispositifs de soutien à l’économie et aux entreprises restent actifs. Ce vendredi 17 avril, la préfète de l’Aude, Sophie Elizéon, et le directeur départemental de la Banque de France, Pierre-Joël Espinasse, livraient les enseignements de la 3e réunion de crise consacrée aux conséquences économiques de l’épidémie. Avec, en mains, les chiffres relatifs aux dispositifs d’aides aménagés pour accompagner les sociétés au ralenti ou à l’arrêt en raison des mesures liées au confinement.

3 278 entreprises ont ainsi déposé une demande pour bénéficier du fonds de solidarité, avec le versement par la direction générale des finances publiques (DGFIP) d’une aide défiscalisée de 1 500 € aux plus petites entreprises, aux indépendants, aux micro-entrepreneurs et aux professions libérales. Si, précisait la préfète, « un certain nombre de dossiers n’ont pas abouti en raison d’anomalies et sont à nouveau en cours de traitement », ce sont aujourd’hui 4,15 M€ d’aides qui ont été versées.

4,15 M€ du fonds de solidarité et 4,9 M€ pour le chômage partiel

Autre dispositif largement utilisé, le recours au chômage partiel avec plus de 2 700 dossiers déposés, pour plus de 15 millions d’heures et plus de 34 000 salariés audois désormais concernés : avec, en retour pour les entreprises, une indemnisation globale chiffrée à 4,9 M€. Les secteurs du BTP, de l’hôtellerie-restauration, du tourisme et de la réparation automobile figurent parmi les filières ayant le plus recours au dispositif pour lequel, depuis le 10 avril, « les dossiers et les demandes d’indemnisation font l’objet d’une validation tacite », soulignait la préfète. Seul bémol, des « difficultés demeurant pour les entreprises qui se sont enregistrées » autour de la date du 7 avril : difficultés en cours de traitement. Depuis le 15 avril, complétait Sophie Elizéon, les entreprises ont par ailleurs la possibilité de faire bénéficier leurs salariés d’une formation prise en charge par l’Etat pour « mettre à profit » cette inactivité forcée.

D’autres accompagnements sont possibles, notamment du côté de l’Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales (Urssaf), avec les reports de charges, une aide financière exceptionnelle de 1 500 € pour les travailleurs indépendants ne bénéficiant pas du fonds de solidarité, et une autre aide pouvant aller jusqu’à 1 250 € pour les artisans et commerçants relevant du régime complémentaire des indépendants.

Source sur l’indépendant

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