

Alors que les déchetteries sont fermées au public depuis le début du confinement, la municipalité a constaté une recrudescence des dépôts sauvages dans les rues.
Depuis le début du confinement, les services du Covaldem et les salariés d’Audeval, filiale de Suez en charge de la délégation de service public (DSP) de la collecte des déchets sur les communes non desservies en régie, poursuivent le ramassage à des fréquences inchangées. Un travail de nettoyage complété sur la ville de Carcassonne par l’action des agents municipaux, à l’œuvre pour le nettoyage des rues et de l’espace public. Mais la fermeture des déchetteries depuis le 17 mars, pour des raisons de sécurité, semble avoir entraîné des abus, dénoncés par la municipalité : « Les agents de la Ville (…) se retrouvent confrontés à un volume trop important d’encombrants et de déchets verts jetés à même la rue, sans que personne n’ait averti au préalable le service compétent en mairie. »
Des « actes d’incivilités » qui « mettent en péril la continuité du service public et la santé des agents municipaux présents sur le terrain. De plus, il est important de ne pas ajouter des problèmes d’hygiène à cette crise sanitaire. La Ville en appelle donc à la responsabilité de tous, afin d’adopter ensemble, une action responsable en ne rendant pas les choses plus compliquées à gérer. » Et d’inviter donc les Carcassonnais à « garder vos encombrants et déchets verts chez vous afin d’éviter tout dépôt sauvage sur les trottoirs, les rues ou les espaces publics » tout en lançant un appel à la raison pour éviter de « surcharger d’appels le numéro vert de la Ville au sujet de ces enlèvements. En effet, en pleine crise sanitaire, les agents de la Ville se consacrent aux missions de service public prioritaires et à la gestion des urgences. L’enlèvement des encombrants et des déchets verts ne représente pas LA priorité du moment. »
Un appel au civisme complété par un rappel de l’arrêté municipal relatif aux actes d’incivilité :
« tout dépôt sauvage sera donc sanctionné », avec une amende qui, fixée à 180 € pour les mégots et 250 € pour les déjections canines, peut s’élever à 1 500 € pour les dépôts d’encombrants et de déchets verts.