
Depuis le 26 mars, la préfecture de l’Aude a accordé des dérogations pour 25 communes, justifiées par le besoin de « répondre au besoin d’approvisionnement de la population ».
Caunes-Minervois, Caves, Couiza, Lagrasse, Moussoulens, Quillan, Rieux-Minervois et Soulatge avaient été les premières communes, le 26 mars, à bénéficier d’une dérogation préfectorale pour continuer à organiser des marchés, « pour les cas spécifiques où la tenue d’un marché alimentaire est absolument nécessaire pour répondre au besoin d’approvisionnement de la population ». Onze autres communes avaient suivi (Azille, Tuchan, Saint-Jean-de-Barrou, Laroque-de-Fa, Val-de-Dagne, Cuxac-d’Aude, Peyriac-de-Mer, Ginestas, Durban-Corbières, La Redorte), avant que la liste ne soit complétée les 31 mars et 1er avril avec les marchés de Fabrezan, Fleury village, Saint-Pierre-la-Mer, Luc-sur-Aude et enfin Alzonne, portant le nombre de communes bénéficiaires de dérogations à 23.

Signés par la préfète de l’Aude Sophie Elizéon le 6 avril, deux nouveaux arrêtés viennent d’être pris pour les marchés des communes de Villegailhenc (2 étals et 5 personnes, les mercredis de 9 h à 12 h) et Fitou (3 étals et 5 personnes, les jeudis de 9 h à 12 h). La nécessité de répondre au besoin d’approvisionnement est à nouveau évoquée, tout comme le constat de « l’absence sur la commune de commerce alimentaire de proximité ou de petite/moyenne surface accessible à pied notamment pour les personnes âgées ou non mobiles ». Comme c’était le cas pour les autres communes, les textes fixent un nombre maximal d’étals et de clients autorisés à être présents simultanément, tout en rappelant l’obligation de respecter les gestes barrière ainsi que les mesures de distanciation sociale.