En raison du confinement, le refuge de Marina  à Céret dans les Pyrénées-Orientales a fermé ses portes. Les recueillements et adoptions ont été suspendus jusqu’à nouvel ordre. Mais à l’intérieur, la jeune femme continue à prendre soin des animaux.

Nourrir, nettoyer, soigner, sortir. Il y a des gestes que le confinement (en raison de l’épidémie de Covid-19) ne peut stopper. C’est le cas pour Marina Pastou et son refuge. Sa structure édifiée, il y a bientôt 2 ans, au bord du Tech au lieu-dit du chemin du Moulin à Céret (à côté de la station d’épuration) est actuellement fermée au public. Désormais, « plus aucune adoption, ni abandon ne sont possible« , prévient la jeune femme tout en redoutant la période des grandes vacances. « C’est toujours durant l’été, le moment critique avec toujours le même refrain : divorce, naissance d’un enfant, déménagement…« . Alors contrairement à ce qui peut se passer dans d’autres départements, ici, il n’y a pas de délaissement en lien avec le coronavirus.

Du non-stop

Toujours est-il que les petits pensionnaires cérétans (chiens, lapins, chevaux, cochons, hamsters, agneaux et chatons au biberon…) ont quand même besoin d’une attention particulière. « C’est fatigant mais je n’ai pas le choix. Après tout, j’ai choisi la cause animale. Alors oui, c’est du 7 jours sur 7 et du 24 heures sur 24« , déclare-t-elle tout en affichant ce sourire qui la caractérise malgré de récentes épreuves dans sa vie personnelle. Les bénévoles étant confinés, c’est seule que Marina s’occupe des tâches quotidiennes sans oublier les pauses caresses et réconforts. « Parfois, j’ai le renfort de mon mari, André. Pour le reste, tout est assuré comme à l’accoutumée« , précise-t-elle poursuivant sa tâche avec passion auprès des résidents à 4 pattes. Côté nourriture, pour l’instant, aucun souci : « J’ai du stock« . Néanmoins, les légumes frais (carottes, pommes, salades…) commencent à manquer aux petits mammifères herbivores. « Alors, je l’achète moi-même « , confesse-t-elle. Malgré avec le confinement, la vie continue au refuge de Marina.

Le combat contre la maltraitance animale… En plus du refuge, Marina Pastou est enquêtrice de maltraitance. La semaine dernière, elle a eu affaire à deux enquêtes particulièrement éprouvantes. « C’étaient des scènes d’horreur », évoque-t-elle lorsqu’elle a dû se rendre sur deux communes du département pour constater « des actes lâches et ignobles » en présence des forces de l’ordre.

Source sur l’indépendant

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