Éducation, politique sanitaire, le témoignage d’un confiné andorran.

La principauté et ses 77 000 habitants, blottis entre la France et l’Espagne, vivent à l’heure du coronavirus. Christophe Nogué est directeur d’une école primaire française. Installé là-bas depuis 15 ans, il raconte son quotidien.

Un appel à la responsabilité

«  Pour l’école, nous avons fait comme vous. Les établissements ont été fermés dès le lundi 16 mars et on fait la classe à distance. Chaque enseignant a choisi ses dispositions concernant la continuité pédagogique en fonction de ses compétences numériques « . Le Français, résidant andorran explique : «  Nous sommes calqués sur l’Espagne et la France. On est confiné. Pour nous, pas d’attestation dérogatoire, seulement un appel à la responsabilité de chacun et au civisme. L’état d’urgence n’est pas déclaré et les contrevenants ne reçoivent pas de PV. Il me semble que les directives sont plutôt bien suivies, malgré quelques réfractaires « .

Des personnels de santé cubains

Du côté de l’hôpital andorran, Christophe Nogué se veut rassurant : «  L’hôpital n’est pas saturé et les autorités ont même fait venir des personnels de santé cubains (environ 40 personnes) en renfort au cas où. Je pense qu’on est pas trop mal « .

Enfin pour les jours à venir, un test massif de la population est envisagé : «  Chaque habitant a le droit de se rendre en pharmacie pour acheter deux masques de protection en plus et sera invité à le porter. Et puis, fin avril, début mai le gouvernement veut lancer une politique de test, toute la population serait testée « .

Selon la presse locale qui relaie quotidiennement les points faits par le gouvernement andorran, au cours de la semaine dernière, 564 personnes seraient infectées par le coronavirus, dont 52 hospitalisés et 17 seraient en soins intensifs. Une vingtaine de décès auraient été attribués au covid-19.

Source sur l’indépendant

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