

Le pape a proposé dimanche dans son message de Pâques « de réduire » voire « d’annuler » la dette des pays pauvres, et lancé un appel à un allègement des sanctions internationales et à la solidarité de l’Europe face à la pandémie de coronavirus.
Dans un monde « opprimé par la pandémie, qui met à dure épreuve notre grande famille humaine« , il a appelé à répondre par « la contagion de l’espérance« , dans ce message prononcé dans une basilique Saint-Pierre vide.
Il a souhaité « que soient relâchées les sanctions internationales qui empêchent aux pays qui en sont l’objet de fournir un soutien convenable à leurs citoyens » et appelé à la solidarité internationale « en réduisant, si non carrément en annulant, la dette qui pèse sur les budgets des pays les plus pauvres« .
Les Etats-Unis refusent par exemple de lever les sanctions économiques imposées à l’Iran, pays durement touché par la pandémie.
Le pape François a aussi répété son appel à « un cessez-le-feu mondial et immédiat dans toutes les régions du monde« .
« Ce n’est pas le temps de continuer à fabriquer et à trafiquer des armes, dépensant des capitaux énormes qui devraient être utilisés pour soigner les personnes et sauver des vies« , a-t-il affirmé dans ce message du chef spirituel d’1,3 milliard de catholiques, diffusé en direct dans le monde entier.