À l’instar d’autres urgences dédiées au Covid-19, la situation est stable à l’hôpital de Narbonne. Toutefois les soignants s’interrogent quant aux faibles consultations en cardiologie et en neurologie.
« La situation est stable, nous enregistrons même une faible activité », déclare le docteur Alain Péret, le chef des urgences de l’hôpital de Narbonne. Une situation qui malgré tout interpelle l’ensemble du personnel des urgences du Covid-19.
En effet, depuis plusieurs jours maintenant, on parle d’un phénomène de plateau pour signifier que l’activité est équilibrée. Alors, s’agit-il d’une période intermédiaire avant une réelle baisse des patients atteints par le virus grâce à plusieurs semaines de confinement ou est-on dans une phase médiane avant une seconde vague annoncée ?
« Nous avons quatre hospitalisations par jour », reprend le docteur Alain Péret. On est, loin, très loin des quarante patients/jour qui se présentaient encore aux urgences Covid-19 de l’hôpital de Narbonne il y a une quinzaine de jours.
Même constat au service de réanimation avec cinq patients et 26 autres dans le service de médecine. Un répit qui devrait permettre aux équipes soignantes de l’hôpital de souffler un peu après une très forte mobilisation.
« Nous nous interrogeons cependant sur le faible nombre de patients aux urgences « classiques » qui présentent des pathologies liées à la cardiologie ou à la neurologie (accident vasculaire cérébral). Il n’y a pas de raisons objectives à cela », s’étonne le médecin.
Les gens redoutent-ils ou diffèrent-ils d’éventuelles consultations aux urgences en raison du Covid-19 ? L’hôpital de Narbonne a dès le début de l’épidémie mis en place deux services d’urgences.
Un service entièrement dédié aux Covid-19 et un autre éloigné, à distance du premier pour recevoir les urgences dites classiques.
À savoir aussi, que la polyclinique du Languedoc assure également les urgences.
