

Un faux arrêté préfectoral circulait sur l’Île de Ré. Il appelait les Parisiens confinés sur l’île à rentrer chez eux.
La préfecture de Charente-Maritime a publié, ce mercredi après-midi, un communiqué de presse dénonçant un faux arrêté préfectoral circulant au sujet de l’Île de Ré.
Ce faux arrêté préfectoral demandait en effet aux personnes non-résidentes permanentes de rejoindre leur domicile ou habitation principale. Etaient clairement visées ces nombreuses familles ayant quitté Paris et les grandes villes ces dernières semaines pour passer le confinement dans leurs maisons secondaires de l’Île de Ré.
« Le préfet de Charente-Maritime a tenu à dénoncer ce faux et condamne fermement la teneur de ces propos marqués par le rejet et l’intolérance. »
\ud83d\udd34 Un faux arrêté préfectoral circule sur l’île de Ré demandant aux personnes non résidentes permanentes de rejoindre leur domicile ou habitation principale.
Le @Prefet17 dénonce ce faux et condamne fermement la teneur de ces propos marqués par le rejet et l’intolérance. pic.twitter.com/rk65l5jFWE— Préfet de la Charente-Maritime (@Prefet17) April 1, 2020
Le préfet de Charente-Maritime demande aux « personnes qui ont fait le choix de se confiner dans leur résidence secondaire de rester dans cette même habitation jusqu’à la levée du confinement. Elles y sont chez elles sans nécessité de se justifier ».
La préfecture annonce aussi avoir saisi le commandement de Gendarmerie et le procureur de la République pour mener une enquête.
La polémique a fait rage lorsque, quelques jours après le début du confinement, près d’un million de Franciliens ont quitté leurs résidences principales pour se rendre en province dans leurs maisons secondaires. Un déplacement de population massif qui n’est pas sans danger sur la propagation du coronavirus particulièrement dans des zones rurales où les structures de santé ne sont pas spécialement adaptées à des populations trop importantes.