

Du confinement à la sortie de crise.
Dans la commune, dès le lundi 16 mars, la mairie a fermé le restaurant du 3e âge et a proposé un service de portage des repas à domicile. Le maire Antoine Parra salue la réactivité de l’Udsis (Union départementale scolaire et d’intérêt social), car le foyer du 3e âge n’est pas équipé pour assurer ce service. L’Udsis prépare donc les repas dans ses cuisines centrales de Millas et les livre à l’école Curie-Pasteur. Là, c’est une équipe d’employés municipaux, tous volontaires, qui s’occupe des livraisons.
Social
Le CCAS (centre communal d’action sociale) et l’Assad (Association de soins et services à domicile) travaillent main dans la main avec les associations caritatives locales : Croix-Rouge, Secours populaire, Secours catholique et Resto du cœur. Avec cette crise sanitaire, les personnes les plus fragiles sont touchées de plein fouet, alors que dans le même temps, les règles imposées rendent plus difficile l’action des associations. Frédérique Joseph, responsable du CCAS résume la situation : « Nous avions 326 bénéficiaires avant mars, nous en comptons aujourd’hui 550. Les saisonniers, les personnes à mi-temps sont fortement impactés. La force qu’on a à Argelès-sur-Mer, c’est que nous travaillons ensemble : le CCAS a un rôle centralisateur, nous enregistrons les personnes en difficulté, puis nous répartissons les bénéficiaires entre les différentes associations« . Antoine Parra ajoute : « Je dois aussi souligner l’implication des commerçants et des producteurs argelésiens : tous proposent des services de livraison gratuite« .
Permanence et nettoyage
La mairie assure une permanence téléphonique au 04 68 95 34 58. La propreté de la ville est assurée, avec désinfection des rues de centre-ville.
Sécurité
La police municipale est présente partout et verbalise les personnes qui ne respectent pas les directives nationales. Le maire précise : « Ce mardi, les agents ont dressé un peu plus de 30 contraventions. Les Argelésiens doivent continuer à respecter le confinement, car en résumé, sortir, c’est faire mourir des gens« . Concernant la sortie de crise, le premier magistrat explique : « Nous effectuerons un état des lieux pour aider le monde économique. Grâce à une relation permanente avec la préfecture et la sous-préfecture, nous agissons et anticipons : nous avons autorisé l’installation des clubs de plage, alors même que l’accès aux plages est interdit. C’est pour permettre aux exploitants de démarrer leur activité aussitôt que le confinement sera terminé« .