

Des entreprises, commerçants et restaurateurs ont été sollicités pour faire don des surblouses qu’ils auraient en stock. Des entreprises locales vont également en confectionner. De quoi se prémunir d’une éventuelle pénurie.
Désormais équipés en masques, les personnels soignants de l’hôpital de Perpignan risquent de manquer de surblouse de protection.
Selon les informations de L’Indépendant, le fournisseur national est en rupture de stock et ne peut plus s’approvisionner auprès de son fabricant chinois. La prochaine livraison dans le département n’est ainsi pas prévue avant le mois de juillet.
S’il n’y a pas encore péril en la demeure, des solutions locales sont d’ores et déjà explorées pour tenter de fournir ce matériel indispensable aux personnels soignants de l’hôpital mais aussi aux infirmiers libéraux.
Nombre d’entreprises (bricolage, carrosseries, alimentaires) ont été sollicitées pour fournir leur stock à l’hôpital de Perpignan. Plusieurs ont déjà répondu à l’appel parmi lesquelles Florette (salades) et la Confiserie du Tech (à lire dans L’Indépendant du samedi 4 avril).
Mais afin de pouvoir alimenter le personnel soignant en nombre suffisant pendant plusieurs mois, des entreprises locales ont également été sollicitées pour fabriquer ces surblouses.
Selon les informations de L’Indépendant, Néologik, Pere Pigne et des établissements et service d’aide par le travail (Esat) ont été contactées. Elles confectionneront les surblouses à partir d’un tissu spécifique fourni par une autre entreprise locale, Stérimed basée à Amelie les Bains.
Mais en période de confinement les choses ne sont pas simples pour ces entreprises. Ainsi Pere Pigne lance un appel aux couturières (piqueuses et surjeteuses) qui voudraient aider à la fabrication des 900 surblouses demandées.