

Au vu des attroupements répétés de clients dans son commerce, l’homme s’est vu notifier une fermeture administrative en début de semaine et s’en est pris verbalement au représentant de l’Etat. Il a été jugé ce jeudi 9 avril 2020 au tribunal de Perpignan.
Au vu du non-respect des mesures sanitaires, une épicerie de Prades, qui continuait à vendre notamment des boissons à des jeunes attroupés à l’intérieur et à l’extérieur de son établissement, a fait l’objet d’une fermeture administrative par arrêté préfectoral en ce début de semaine. Ce qui n’a pas été du tout, du goût du gérant.
Lorsque les gendarmes se sont présentés pour lui notifier la décision, l’homme a tout bonnement éclaté de colère, tenant des propos outrageants à l’encontre du préfet des P.-O. Ce dernier, tenu informé de ces injures par les forces de l’ordre, a donc décidé de déposer plainte et l’intéressé a été interpellé. À l’issue de sa garde à vue, il a été déféré ce jeudi après-midi au palais de justice de Perpignan et jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel qui l’a condamné à 4 mois de prison ferme aménageables et 500 euros d’amende.
Le fils injurie les gendarmes
et leur crache dessus
En outre, il avait préféré ignorer la fermeture forcée de son épicerie et dès le lendemain, avait demandé à son fils d’ouvrir la boutique. Or, là encore, quand les gendarmes sont venus vérifier que le rideau était baissé, le fils les a couverts d’insultes et leur a tout bonnement craché dessus. Il est convoqué en justice afin de répondre de ses actes le 1er octobre prochain.