Le Professeur Raoult a publié ce mardi de nouveaux résultats quant au traitement à base de chloroquine qu’il préconise aux malades atteints du coronavirus. Selon lui, les résultats sont bons auprès des gens « modérément malades », « diagnostiqués au début ». Néanmoins, « quand il est trop tard, il est trop tard ».
Chloroquine, la suite. Comme promis, le Professeur Didier Raoult a publié ce mardi sur son compte Twitter une nouvelle vidéo dans laquelle il dévoile de nouveaux résultats quant au traitement à base de chloroquine. Une thérapie qu’il défend bec et ongles quitte à s’attirer les foudres que ce soit de la part de certains de ses confrères ou du milieu politique.
« Ne vous inquiétez pas trop des gens qui médisent de moi : je suis enthousiaste », attaque-t-il dans ce film d’une petite dizaine de minutes.
Un décès en trois jours de traitement
Le Pr Raoult affirme avoir « testé 50 000 personnes » à Marseille, « ce qui nous a permis de détecter 2400 personnes infectées ici, à qui on a proposé des thérapeutiques. Nous avons maintenant du recul sur un millier de personnes qui ont reçu le traitement (…) Les choses se sont très bien passées. Nous avons déploré un décès d’un homme de 84 ans, c’est tout pour l’instant après trois jours de traitement ce qui nous permet d’avoir une véritable évaluation. On est très satisfait. »
Un médecin qui apporte néanmoins d’importantes précisions.
La première concerne l’automédication après que l’ARS de Nouvelle-Aquitaine a alerté ce week-end au sujet d’effets secondaires en particulier chez les cardiaques. « Faites attention, ne vous autoprescrivez pas ça. Il faut qu’il y ait un médecin qui vous prescrive (…) Il ne faut pas improviser, ce sont des médicaments, il faut faire attention ».
La deuxième : l’hydroxychloroquine s’avère efficace mais dans des conditions bien particulières. Chez « les gens qui sont modérément malades, diagnostiqués au début ». Avant de prévenir : « Il faut faire attention, quand il est trop tard, il est trop tard. C’est au début qu’il faut lutter contre les virus, une fois que les lésions sont faites, elles sont un peu irréversibles et on n’arrive plus à les arrêter ».
Nouveau bulletin d’information scientifique : point d’actualité, présentation de mon état-major.
J’en profite pour remercier tous ceux qui s’engagent à l’IHU : personnels de soin, de recherche de sécurité, administratif. Vous faites un beau travail. https://t.co/IZaLOA26nF— Didier Raoult (@raoult_didier) March 31, 2020
