

Selon l’étude de la chambre de commerce et d’industrie des Pyrénées-Orientales, cette filière particulièrement dynamique localement est celle qui a le moins confiance en l’avenir et sur l’après crise.
Si les chefs d’entreprise expriment clairement leurs inquiétudes quant à la poursuite de leurs activités une fois le confinement passé, la situation semble bien plus préoccupante chez les acteurs économiques du tourisme.
Car si les mesures visant à limiter la propagation du Covid-19 ont entraîné un arrêt brutal de l’activité et une perte nette du chiffre d’affaires sur les mois de mars et avril, les incertitudes sur le maintien de la saison estivale font craindre le pire. Ainsi, 63 % des entrepreneurs de cette filière interrogés par la CCI se disent pessimistes (44 %) ou très pessimistes (19 %).
C’est dans ce secteur, bien plus qu’ailleurs, que l’on compte le plus de suspensions des affaires (91 %), soit deux fois plus que dans l’industrie par exemple, mais aussi davantage que le commerce (74 %) ou encore les métiers des services (65 %). Si le chômage partiel a été utilisé dans 80 % des cas pour affronter cette période, bien plus que dans n’importe quelle autre filière, près d’un chef d’entreprise sur deux exprime sa crainte de devoir poursuivre ce dispositif d’aide de l’Etat après la levée du confinement.
À noter qu’au 31 mars, ce sont 1 200 professionnels du tourisme qui sont accompagnés en raison de la crise Covid-19, alors que 111 ont saisi la cellule de crise mise en place par la CCI des Pyrénées-Orientales.