

600.000 tests en Espagne et 1,3 million de masques aux Pays-Bas envoyés par la Chine ces derniers jours se sont avérés être défectueux. Catastrophique alors que l’Europe est frappée de plein fouet par la pandémie de coronavirus Covid-19.
Alors que la France commence à recevoir des millions de masques en provenance de Chine, deux pays frontaliers, au nord et au sud, ont connu une mauvaise expérience ces derniers jours.
L’Indépendant s’était de l’écho, ce vendredi, des 640.000 tests express de dépistage du Covid-19 défectueux commandés par l’Espagne. Ces tests… ne détectent effectivement pas le coronavirus. Une catastrophe pour le gouvernement espagnol englué dans la crise sanitaire sans précédent.
L’Espagne avait commandé les tests à une entreprise chinoise – Bioeasy – qui n’a pas de licence pour vendre du matériel médical en Chine et ne figure pas sur la liste des distributeurs recommandés dans ce pays. L’Espagne affirme s’être procuré les fameux tests par le biais d’un distributeur qui répond, lui, aux normes européennes.
Au final, 640.000 nouveaux tests ont été aussitôt commandés… auprès d’une autre entreprise chinoise. Et il y a urgence en Espagne où le personnel soignant réclame d’être dépisté massivement.
1,3 million de masques à jeter
Aux Pays-Bas, ce sont des masques qui se sont avérés être défectueux à l’usage. Une cargaison livrée le 21 mars a été recalée après inspection des autorités néerlandaises. Or une partie avait déjà été livrée à des prestataires de santé. Les masques ne se ferment pas correctement sur le visage ou ont des filtres à particules virales qui ne fonctionnent pas correctement. Le reste de la cargaison a été mis en attente.
Selon le ministère de la santé néerlandais, un « deuxième test a également révélé que les masques ne répondaient pas à la norme de qualité. Il a maintenant été décidé de ne plus utiliser l’intégralité de cette expédition ».
La Hollande avait commandé 1,3 million de masques dits FFP2 et a dû rappeler la moitié du lot qui avait été distribuée.