

Un quart des marchés alimentaires ont reçu l’autorisation d’ouvrir en France dans des conditions sanitaires strictes dictées par l’épidémie de coronavirus, a déclaré lundi la présidente de la Fédération nationale des marchés de France, Monique Rubin.
Dans le cadre des mesures de confinement prises pour freiner la circulation du SARS-CoV-2, le gouvernement français a interdit depuis le 24 mars tous les marchés ouverts, tout en laissant aux préfets la possibilité de déroger à cette règle sur demande d’un maire.
« Nous avons répertorié sur l’ensemble des préfectures le nombre de marchés qui ont reçu l’autorisation d’ouverture et c’est le cas pour un quart d’entre eux« , a dit Monique Rubin à Reuters. « Mais il faut relativiser ce chiffre: sur ce quart des marchés, il y a énormément de très petits marchés qui ne comptent parfois qu’un, deux ou trois étals. »
La France compte environ 10.000 marchés. Une grande majorité des quelque 2.500 marchés qui ont rouvert concernent des communes de moins de 2.500 habitants, a-t-elle précisé.
« Ce sont des marchés qui ouvrent essentiellement pour apporter de l’alimentation à une population qui en a souvent besoin », a ajouté Monique Rubin. « Il y avait un traitement discriminatoire avec la grande distribution », a-t-elle dit.
Ces marchés ne doivent pas rassembler plus de 100 personnes, une distance de 1,50 mètre doit être respectée entre les personnes et le paiement par carte bancaire y est encouragé.
« On est très à l’affût, les règles seront respectées. Il faut que les gens puissent venir en toute sécurité », a ajouté la présidente de la Fédération nationale des marchés de France.