Habituellement 3e ligne centre à l’US Carcassonne, Bakary Meïté (36 ans) évolue sur un autre terrain aujourd’hui.

Confiné à Paris avec sa famille, « Baky » s’est mué en agent d’entretien à l’hôpital Sainte-Périne dans le 16e arrondissement de Paris. « C’est mon neveu (Zakaria) qui a décidé de le faire dans un premier temps, explique-t-il. Je me suis dit que si je le faisais, ça pouvait rendre service aux personnels soignants, c’est une bonne chose. » Il y a quelques jours, Bakary Meïté a donc pris ses nouveaux quartiers et commencé sa nouvelle mission. « Je dois désinfecter les rampes, les poignées de porte, les boutons d’ascenseur, les interrupteurs, les poignets de fenêtre… », décrit l’international ivoirien.

Un état d’esprit remarquable

Dans la vie de tous les jours, Meïté est un bosseur, une personne humble. Il n’est pas surprenant de le voir engagé dans cet acte de solidarité. Sollicité par plusieurs médias, félicité par le Ministère des Sports, Bakary Meïté aimerait pourtant se faire tout petit. « Je veux tirer un grand coup de chapeau à tout le personnel soignant de tous les hôpitaux de France. Et un grand bravo à toutes les femmes de ménages qui rentrent dans les chambres de gens malades. Elles font ça depuis des années, moi depuis quelques jours. Ce n’est pas comparable. » En pleine crise sanitaire, la situation dans les hôpitaux devient critique. « Il manque du personnel car nous sommes dans une crise sanitaire. Mais je suis marqué par la cohésion et le boulot que font les femmes de ménage et les infirmières. Elles sont dévouées, elles sont admirables. » Aujourd’hui, le rugby est bel et bien secondaire. Mais Bakary Meïté fait face à un adversaire de taille.

Source sur l’indépendant

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