

L’idée se présente comme une solution pour traverser la crise. Elle fait son chemin autour de la planète. En France, elle a même été proposée dans une consultation en ligne lancée par des parlementaires.
Quelles solutions pour lutter face à la crise, et surtout, survivre ? L’Espagne a son idée. Le deuxième pays le plus touché par l’épidémie de coronavirus planche actuellement sur la mise en place d’un revenu universel, selon les dires du ministre de l’Economie, Nadia Calviño, ce dimanche sur le site bloomberg.com. Un procédé qui sera mis en place « dès que possible » afin d’assister les familles durant cette crise, d’après Jose Luis Escriva, ministre de la Sécurité Sociale, qui coordonne par ailleurs le projet. Mais l’ambition du gouvernement espagnol est que le revenu universel reste « un instrument qui reste pour toujours, qui devienne un instrument structurel et permanent ». Bref, qu’il survive lui aussi à la crise.
Si la Finlande a déjà expérimenté le concept de revenu universel en 2017, pour finir par l’abandonner (560€/mois), d’autres pays évoquent l’idée de recourir à ce procédé pour traverser une crise sanitaire muée en crise économique. Le candidat démocrate aux élections présidentielles américaines, Bernie Sanders, voudrait par exemple verser 2 000 dollars (1851 euros) par mois à tous les ménages jusqu’à la fin de la crise, selon cnews.fr.
En France aussi. L’idée défendue par Benoît Hamon lors des présidentielles 2017 a fait son chemin. Le concept de revenu universel fait même partie d’une liste de mesures présentée dans une consultation en ligne et lancée par une soixantaine de parlementaires ce samedi.