La 7e vague épidémique s’amplifie en Occitanie. En une semaine, le nombre de nouveaux cas y a bondi en moyenne de 64 %. L’Agence régionale de santé lance ainsi une nouvelle alerte et appelle les habitants de la région à renouer avec le port du masque et les gestes barrières. Les plus de 60 ans et les personnes fragiles sont invités à réaliser le second rappel.

L’Agence régionale de santé d’Occitanie (ARS) observe avec inquiétude les courbes ascendantes qui dessinent la situation épidémique en région. Depuis trois semaines déjà, le taux d’incidence remonte jusqu’à atteindre mardi soir une moyenne de 765 cas positifs pour 100 000 habitants, se rapprochant du millier de cas déjà enregistrés à Paris et en Ile-de-France, et quasiment atteint en Haute-Garonne (933). La carte régionale des taux d’incidence (ci-dessous) vire ainsi au rouge très foncé qui a marqué les pires moments de l’épidémie en Occitanie. L’ARS lance donc une nouvelle alerte afin de remobiliser la population face au Covid.  

Infographie
Infographie ARS Occitanie

Pas de renfort dans les hôpitaux « parce que les personnels, on ne les a pas, on devrait donc envisager des déprogrammations, c’est la pire des solutions »

Après la Haute-Garonne, le département des Pyrénées-Orientales est l’un des plus sévèrement frappé par cette recrudescence de cas positifs, à 730 cas pour 100 000 habitants (+ 77 % en une semaine), 640 cas dans l’Aude (+ 65 %). Le littoral en général, qui attend de surcroît l’arrivée massive de touristes, affiche des taux d’incidence inquiétants. « Il y aura cet été d’immenses brassages de populations, rappelle le directeur de l’ARS, Didier Jaffre, à L’Indépendant. Des fêtes, des festivals… les gestes barrières sont essentiels, il faut les retrouver, porter le masque dans les lieux clos et les transports en commun et se laver les mains ». Car la situation pourrait déraper au cœur de l’été, et il n’y aura aucun renfort dans les hôpitaux « parce que les personnels, on ne les a pas », prévient Didier Jaffre. On devrait donc envisager des déprogrammations qui sont la pire solution ».

En Occitanie, à peine 10 % des plus de 60 ans ont reçu la « 4e dose »

En cas d’annonce gouvernementale généralisant un second rappel, la « 4e dose », l’ARS garantit des stocks de vaccins suffisants, « oui, nous avons les doses nécessaires » et assure que la réouverture des vaccinodromes ne sera pas utile, « les vaccinations se font dans les pharmacies et chez les médecins ».
En France, le taux des plus de 60 ans ayant reçu une « 4e dose » n’est que de 25 %, en Occitanie c’est pire : à peine 10 %. « Alors que c’est le public le plus fragile », s’alarme le directeur de l’ARS qui les incite plus que jamais à réaliser cet indispensable rappel du vaccin, chez leur médecin ou en pharmacie.

Source sur l’indépendant

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