

Une nouvelle étude précise les niveaux de transmissibilité et de dangerosité du sous-variant BQ 1.1 désormais majoritaire en France.
Un an après son apparition, le variant Omicron ne cesse de surprendre. Nettement plus transmissible que ses prédécesseurs, il est aussi moins dangereux. Mais, depuis un an, il se caractérise aussi par la multiplicité de ses sous-variants.
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Désormais majoritaire en France, c’est actuellement le sous-variant BQ 1.1 qui provoque la 9ème vague en France. Il succède ainsi à BA.5.
Si l’on en sait déjà beaucoup sur ce sous-variant, une nouvelle étude réalisée sur des hamsters vient conforter les premières impressions sur BQ 1.1.
Ainsi, le sous-variant se caractérise par « un très haut niveau de résistance aux anticorps neutralisants » et de fusogénicité, ce facteur qui influe sur la transmissibilité d’un variant. Les auteurs de l’étude indiquent même qu’il est, de tous les virus étudiés depuis le début de la pandémie, celui qui montre « la meilleure forme physique ».
Mais, relative bonne nouvelle, BQ 1.1 est autant voire moins pathogène que BA.5. C’est à dire qu’il est susceptible de provoquer moins de maladies que le sous-variant à l’origine de la 8ème vague.
Bien entendu, cette étude doit être confirmée par des tests plus précis réalisés sur les humains. En attendant, et dans un contexte de flambée épidémique, le respect des gestes barrières doit être la règle afin d’éviter une 9ème vague catastrophique.