

L’Italie en appelle à l’Union Européenne.
L’Italie « attend et espère » que l’Union européenne suive son exemple en imposant des tests systématiques de dépistage du coronavirus SARS-CoV-2 pour les voyageurs en provenance de Chine, a déclaré jeudi 29 décembre Giorgia Meloni. Lors d’une conférence de presse, la présidente du Conseil italien a dit que les mesures prises en ce sens par l’Italie seraient sans efficacité si elles n’étaient pas étendues à l’ensemble de l’UE. Le sujet est à l’ordre du jour d’une réunion ce jeudi des représentants des ministères de la Santé des Vingt-Sept et des agences sanitaires européennes, qui doivent discuter, sous la houlette de la Direction générale de la santé de la Commission européenne, d’éventuelles mesures dans le cadre d’une « approche coordonnée ».
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L’Australie ne modifie rien
L’Australie n’entend pas modifier à ce stade ses règles sanitaires pour l’admission des voyageurs en provenance de Chine, en dépit du rétablissement des tests de dépistage du SARS-CoV-2 dans plusieurs pays, a déclaré jeudi le Premier ministre australien Anthony Albanese. « Nous suivrons les conseils des experts de la santé », a déclaré Anthony Albanese à l’Australian Broadcasting Corp (ABC). Après presque cinq ans de brouille diplomatique et commerciale, aggravée par les critiques de Canberra à l’encontre de la politique de Pékin vis-à-vis de la pandémie de COVID-19, l’Australie et la Chine ont récemment entamé un rapprochement.
L’Australie avait été parmi les premiers pays à réclamer une enquête internationale sur les origines de la pandémie. La Chine avait imposé en retour, en 2020, des sanctions commerciales et relevé les droits de douane sur plusieurs produits d’exportation australiens. La ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, s’est rendue ce mois-ci en Chine. Aucun membre du gouvernement australien ne s’était rendu à Pékin depuis 2019.