

Les associations de parents d’élèves et les associations d’élus locaux ont été reçues ce mercredi pour en discuter. Trois niveaux de vigilance au lieu de quatre sont envisagés par le gouvernement.
Comment va se dérouler la troisième rentrée scolaire sous la menace du Covid, en septembre prochain ? Cette fois-ci, le ministère de l’Éducation nationale a décidé d’anticiper. Ce mercredi 13 juillet, les associations de parents d’élèves, les associations d’élus locaux, des syndicats d’enseignants et des personnels de l’Éducation nationale étaient tous conviés rue Grenelle pour prendre connaissance du nouveau protocole sanitaire. Ce dernier sera appliqué, en fonction de la situation sanitaire, à partir du 1er septembre.
Selon des informations de France Info, il est prévu trois niveaux de mesures, au lieu des quatre. Le seuil le plus bas, conduira à rappeler les gestes barrière et à limiter les regroupements importants. Le niveau 2 conduira à renforcer les gestes barrière et adapter la pratique sportive en intérieur. Enfin, le niveau 3 conduirait à des « cours hybrides » au lycée. Il s’agit d’alterner présence physique et cours à distance, et il y aura une restriction des activités d’EPS pour respecter les distances.
« Cette fois, le gouvernement anticipe. Depuis le début de la crise sanitaire, nous n’avions pas eu ce niveau de discussion avec les autorités de santé et d’anticipation. Ces trois niveaux de protocole nous semblent plus fluides et adaptables au milieu scolaire », déclare Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, auprès du Parisien.
Le syndicat d’enseignants salue le protocole sanitaire
Le ministère se serait engagé à ce qu’un délai de dix jours soit respecté pour passer d’un niveau à l’autre. « On a une anticipation », apprécie Guislaine David. « C’est-à-dire qu’on ne pourra pas décider d’un niveau du protocole et le mettre en place le lendemain dans les écoles, on aura dix jours d’adaptation, ce qu’on a toujours demandé ».
Enfin, les élèves positifs devront s’isoler. Les enfants cas contact n’auront plus à se tester, ni à s’isoler. Il n’y aura plus non plus de campagnes de tests salivaires.