Le nombre hebdomadaire de cas positifs était toujours en baisse fin mai mais il augmente désormais clairement, notamment les cas de BA.5.

La France n’est pas un cas isolé en Europe. BA.5 représente désormais 10 % des cas en Allemagne, et ce sous-lignage du variant Omicron est désormais largement majoritaire au Portugal.

Selon les derniers chiffres de Santé Publique France diffusée ce 9 juin, les sous variants représentaient 19,1 % des séquençages le 23 mai (1,1 % pour BA.4 et 18 % pour BA.5).

Les variants #Omicron BA.4 et (surtout) BA.5 poursuivent leur nette progression :

• 0,4 % des cas séquencés dans l’enquête Flash du 25 avril
• 0,6 % le 2 mai
• 2 % le 9 mai
• 5,8 % le 16 mai
• 19,1 % le 23 mai (1,1 % pour BA.4 et 18 % pour BA.5)

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— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) June 10, 2022

La situation sanitaire est donc en train de changer : les indicateurs virologiques augmentent après plusieurs semaines de baisse, tandis que les indicateurs hospitaliers poursuivaient leur diminution au niveau national.

Les taux d’incidence et de positivité restent également particulièrement élevés en Martinique.

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Après avoir eu les variants BA1 et BA2, la France fait donc face en ce début du mois de juin à une progression des sous-lignages BA.4 et BA.5, responsables d’une légère reprise épidémique. « Pour l’instant, on a à peu près 18% de BA.4 ou BA.5 [en France], et le reste en BA.2. Mais on peut passer de 18% à 85% en 15 jours », a mis en garde l’épidémiologiste Catherine Hill le 7 juin sur BFM-TV. « Donc on peut avoir plus que du BA.4 et du BA.5 dans deux semaines, et on ne sait pas du tout ce que ça va faire« , résume-t-elle.

Sur les dernières analyses, on s’aperçoit que la proportion des personnes infectées par BA.4 ou BA.5 ayant plus de 40 ans (70,5%) était significativement supérieure à celle des cas de BA.1. Ces sous-lignages pourraient ainsi toucher davantage les personnes plus âgées. Une croissance qui « est probablement due à leur capacité à échapper à la protection immunitaire induite par une infection et/ou une vaccination antérieure, en particulier si celle-ci a diminué avec le temps » a expliqué l’ECDC fin mai.

Il reste maintenant à voir si les nouveaux sous-variants d’Omicron, BA.4 et BA.5 (qui devraient devenir majoritaires en France dans les prochains jours) gardent cette tendance à causer davantage de symptômes par rapport à BA.1 et BA.2.

Source sur l’indépendant

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