

Tombé par hasard sur une émission de France Culture portant sur « La philosophie des anagrammes ». En ces temps de confinement long et ennuyeux, tout est bon pour faire fonctionner ses méninges.
L’anagramme comme les mots croisés permet de jouer avec les mots. Du virtuel pas cher et efficace. Alors, moi aussi, j’ai tenté de trouver des significations cachées avec les anagrammes de quelques mots ou expression qui occupent tous les esprits ces derniers jours. En premier, il faut savoir que le mot coronavirus permet la création de plusieurs anagrammes.
De la longue liste proposée par un générateur d’anagrammes gratuit découvert sur le net, j’ai retenu le « savoir cornu ». Deux mots issus du coronavirus et des dizaines d’explications possibles. C’est tout l’intérêt du jeu.
Ma réflexion m’aiguille sur ces pistes : savoir, car c’est effectivement une affaire de savants cette pandémie. On les entend partout, se contredisant sans cesse, jamais d’accord… Le cornu n’a pas de rapport avec l’adultère (difficile de tromper son mari en ces temps de déplacements très limités), mais sans doute avec la symbolique du diable. Tremblez pauvres malades, derrière les lettres du virus se cache Satan en personne.
Alors pour se rassurer, cherchons l’anagramme de Docteur Raoult. Cela nous donne un « doctorat lueur » beaucoup plus positif. Même si les bienfaits de la chlorodyne restent encore à prouver.
Enfin, celui qui nous protège, le fameux masque chirurgical, devient en inversant l’ordre de quelques lettres, un véritable « chic rural magique ». Finalement, cela peut être amusant le jeu de l’anagramme.