Economie. Dans cette période compliquée, l’activité met les bouchées doubles pour satisfaire les besoins en linge pour le secteur de la santé.

Mis à rude épreuve par les circonstances exceptionnelles de ces dernières semaines, les établissements de santé peuvent compter sur le soutien d’un partenaire insoupçonné : celui de la blanchisserie industrielle Kalhyge. Groupe national, principal concurrent d’Elis, ce poids lourd du nettoyage de linge dispose d’une unité de service et de traitement à Cuxac-d’Aude. Parmi ses 1 800 clients en Occitanie, 600 sont situés en proche ou moyenne périphérie narbonnaise, et 200 sont issus du milieu de la santé (cliniques, hôpitaux comme celui de Port-La Nouvelle ou encore Ehpad).

Activité ajustée

Si en temps normal, le secteur médical (linge de lit, vêtements des soignants, tapis de sols) représente 5 % de l’activité de l’entreprise, cette proportion est passée à plus de 25 % depuis le début de la crise du Covid 19. « Notre activité avec le secteur de l’hôtellerie a énormément baissé, tout comme le secteur industriel, en raison des baisses de fréquentation touristique et des nombreuses entreprises qui fonctionnent au ralenti ou ont carrément cessé leur production « , explique le directeur du site cuxanais Guillaume Buisset. Mais ces baisses sont compensées par les nouveaux besoins des établissements de santé. « Ces derniers changent le linge plus souvent que d’habitude « .

Kalhyge gère le linge classique, tout comme le linge contaminé. Celui-ci est lavé à l’aide de produits spéciaux, et à une température qui élimine toute bactérie.

Les 90 salariés présents sur le site de Cuxac-d’Aude donnent leur maximum pour assurer le service. « Nous n’avons pas mis en place de chômage partiel, afin que tous les effectifs soient opérationnels, précise Guillaume Buisset. Les quelques salariés malades, ou à risque, ont été temporairement remplacés par des CDD ou de l’intérim. Pendant leur temps de travail, ils sont équipés de gants et de maques pour leur assurer une protection optimale. Il faut savoir que la certification RABC (Risk Analysis and Biocontamination Control) dont nous bénéficions, nous assure de connaître les bons gestes – notamment en termes de séparation du linge sale et du propre et de non-contamination du linge propre – même en dehors de cette pandémie « .

Source sur l’indépendant

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