

Dans un communiqué, les membres du jeune groupe écologique encouragent le maire Didier Mouly à effectuer des demandes de dérogations pour la réouverture de marchés alimentaires, et proposent la mise en place de points de vente dans les quartiers. Ils se disent prêts à travailler avec la municipalité.
Le groupe a certes été constitué afin de monter une liste et de se lancer dans la bataille des Municipales, mais il n’est point ici question de campagne d’entre deux tours. L’épidémie de coronavirus éclipse actuellement tout autre sujet de débat, et c’est précisément dans ce contexte que les Robines émettent aujourd’hui de nouvelles propositions.
La jeune structure, qui revendique haut et fort ses valeurs écologiques, dénonce ainsi la stratégie de l’Etat poussant le consommateur à s’approvisionner en grandes surfaces. « Les supermarchés sont des lieux confinés où les clients touchent tous les mêmes caddies, les mêmes écrans de pesée et les mêmes portes de frigos pour effectuer leurs achats », peut-on lire dans un communiqué. « Les risques de contamination y sont décuplés, en particulier pour les plus âgés d’entre nous ». Bref : un « modèle inadapté » auquel les Robines opposent celui des marchés de quartier. « Ils limitent, comme les petits commerces alimentaires, le brassage des populations et donc la propagation du virus. Un encadrement strict et un respect intransigeant des mesures de distanciation en feraient une alternative souhaitable. »
Les membres du groupe invitent ainsi Didier Mouly, maire de Narbonne, à « effectuer des demandes de dérogation à la préfecture pour permettre la réouverture de marchés alimentaires hebdomadaires de petite taille, en imposant des mesures de distanciation strictes ». Et dans la perspective d’un « confinement qui dure », ils proposent la mise en place « d’une plateforme de distribution, ou de points de vente de paniers de fruits et légumes dans tous les quartiers ». Ce, aussi, afin d’« accompagner les producteurs et petits commerçants ». Les Robines disent « se tenir à la disposition » du premier magistrat pour « imaginer ces alternatives constructives ».