La présidente de l’association Autisme 66 Esperanza régit aux déclarations du président Macron sur les assouplissements de sorties pour les personnes autistes. 

Avec poigne et sans relâche, depuis le début du confinement, les associations locales Autisme 66 Esperanza et L’étoile d’Asperger ont écrit, et écrit encore, à l’Elysée pour alerter sur la situation de point de rupture des familles dont les enfants sont atteints d’autisme. De cette quête de « bouffée d’air » en cas de crise d’angoisse, de frustration, de cris incessants et où la vigilance des parents est constante et accrue. Avec pour demande de manière générale : celle des aménagements à apporter au quotidien des personnes handicapées présentant des troubles cognitifs et du comportement.

On demande de l’adaptabilité, c’est la base de l’inclusion

À l’occasion de la Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme en date du 2 avril, le président Emmanuel Macron s’est exprimé sur la question dans une vidéo : « Vous allez pouvoir sortir un peu plus souvent, avec une attestation spéciale qui sera faite spécialement pour vous. » « On savait que ça allait arriver, reconnaît Myriam Seguy, présidente d’Autisme 66 Esperanza. Dans les Pyrénées-Orientales, pour ceux qui habitent en pavillon dans les villages, et qui connaissent leurs policiers municipaux, des dispositions ont dû être prises avant… Mais la déclaration du président démontre une largesse d’esprit. On demande du bon sens et de l’adaptabilité, c’est la base de l’inclusion. En Espagne et en Italie, 24 heures après le début de leur confinement des solutions pareilles avaient été trouvées. »

Sur le volet du relais par les institutions : « C’est fait pour que le personnel médico social puisse refaire garder ses propres enfants pour travailler, pour qu’il bénéficie aussi du matériel adéquat pour exercer, et que par décret, des membres des institutions aient la permission de se rendre chez les familles pour leur accorder du répit. » « Ça va dans le bon sens, reconnaît Myriam Seguy. On ne veut pas faire du Zola, il y a toujours pire. »

Source sur l’indépendant

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici