Le spécialiste du store, installé à Rivesaltes, fabrique dans son usine portugaise des visières de protection. Personnels soignants, mais aussi force de l’ordre, sont livrés à prix coûtants.
Quand le store devient visière. Si l’activité traditionnelle se poursuit partiellement chez Mitjavila, fabricant de stores, l’entreprise catalane se met au service de tous les personnels en première ligne dans la lutte contre le coronavirus. Elle fabrique des visières de protection pour protéger les acteurs de ce combat.
« C’est le responsable de production de notre usine portugaise qui a eu cette idée », dévoile Raymond Mitjavila. « Nous avons fabriqué un moule industriel pour développer cette production », ajoute le PDG de la société éponyme, dont le siège est basé à Rivesaltes. « C’est notre façon de participer à la lutte contre le coronavirus. D’aider, de soutenir, d’être utile grâce à notre savoir-faire ».
« Sur la base du volontariat, les salariés fabriquent des visières à destination du personnel continuant de produire et de travailler durant cette période d’épidémie. La production a démarré avec 3000 visières. 3000 visières données à des institutions privées de solidarité sociale et à d’autres entités de la municipalité d’Oliveira de Azeméis au Portugal », précise Raymond Mitjavila. Rapidement, l’effet boule de neige se forme. L’hôpital de Perpignan est livré. Et beaucoup d’autres acteurs de ce combat dans les P.-O. et en France.
Les visières sont vendues à prix coûtant, 1,50 euro pièce. « Seule la matière première est facturée. Nous ne facturons ni la main-d’œuvre, ni le transport. C’est notre marque de solidarité envers ceux qui en première ligne luttent et nous protègent ». Jusqu’à 20 000 visières peuvent être fabriquées chaque jour.
Précision importante, ces visières sont des compléments à la protection avec masque ou des premiers remparts en cas de pénurie de masque, mais ne protège pas aussi efficacement qu’un masque FFP2 ou chirurgical.
